Les histoires insolites et captures des pêcheurs
Premier volet de notre rubrique dédiée aux pêcheurs passionnés, avec un très joli poisson capturé au vif par l'ami Christian. Et pourtant tout ne fut pas si simple, car dès le premier rush, le gros bestiaux devait faire des siennes, commettant des dégâts incommensurables sur le fil du moulinet, créant une de ces inextricables perruques, tant redoutées des initiés !
C'est une belle matinée d'automne, douce et calme comme on les rêve les nuits qui précèdent une sortie aux carnas siers. Il est environ neuf heures trente ce matin là, quand un départ des plus banals survient sur une des cannes montées au bouchon. Après le ferrage adéquate et la prise de contact prudente, voilà le specimen qui sans crier gare, démarre tout à coup comme un forcené vers les grands fonds. Déroulant le frein avec une rare violence, le fil qui s'est échappé brusquement du moulinet fini par s'enmêler, c'est un gros à n'en pas douter ! Notre pêcheur ne perd son sang froid et temporise un instant, pendant que nous maintenons avec Denis, le contact de la main avec le bestiaux, trop heureux de son côté, d'entrevoir la possibilité de se défaire de son entrave. Deux minutes de suspens plus tard et les boucles déliées, Christian a pu reprendre les choses en mains, et peut enfin continuer le combat avec la bête, qui n'a toujours pas daigné se montrer. Il faudra patienter encore presque dix minutes, avant d'apercevoir le bec du capricieux esox, et le conduire jusqu'à l'épuisette. C'est un gros broc het de toute beauté, fleurtant avec le mètre, qui aura donné beaucoup de sueurs froides, mais surtout cet immense plaisir, que seul les pêcheurs qui passent du temps au bord de l'eau, peuvent connaître vraiment.
La perche qui dévoile les secrets du lac bleu
Si la présence de cette jolie perche, capturée dans un grand lac de retenue par notre ami Denis, dont il faut saluer au passage la technique de la bombette, n'est pas chose rare en cette période d'automne, la taille des blessures qu'elle arbore sur ses flans en revanche, ne sont vraiment pas monnaie courante, et nous laisse présager des belles surprises à venir. Il n'est pas trop rare en effet, de sortir de l'eau des poissons tailladés, ayant miraculeusement échappés à quelques prédateurs en vadrouilles, mais il est toutefois encore moins courant cependant, de voir une perche de cette acabit, quasiment vingt-cinq centimètres, portée de telles lacérations. Sur plus des trois quart
de son corps, de l'arrière de la tête à la queue, l'empreinte d'un gros carnassier à laissé des profondes traces, et à en juger par leurs largeurs, il s'agirait là fort probablement, d'un très gros brochet dépassant le mètre, et les dix kilos. De cette petite histoire nous retiendrons que si le pêcheur doit savoir lire l'eau, il lui faudra bien évidement aussi, apprendre à lire sur le poisson, qui pourra souvent lui donner des indications très précisieuses, sur ce qui peut se dérouler sous la surface, et sur ce qui pourra s'y tenir à l'affût.
Histoires de pêcheurs avec Christian, Laurent et Denis...
Regardez la vidéo : |
|