Pêche du sar
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Lorsqu'il apparait piqué à la pointe de l'hameçon, le sar déclenche automatiquement l'enthousiasme chez tous les mordus de la mer, qui connaissent bien la saveur et la texture de sa chair. Prèsent à peu près partout sur les franges du littorale français, où il peut d'ailleur par endroits pulluler, c'est une espèce assez facile à prendre du bord au lançet, puisqu'il mordra sur quantité d'appâts. Les lombrics, moules et crabes mous seront excellents à ses yeux, et plus rarement par temps orageux, il semblera intéressé par la pâte ou le pain, qui donneront aussi des résultats, mais la meilleur des pratiques afin de le capturer, demeure sans nul doute, la pêche à la crevette grise, dont il raffole totalement.
Montage pour le sar
Le montage pour le sar tiendra des plus simples, et sera à adapter pour le fond, car ce poisson n'aime pas trainer en surface. Contrairement à la dorade, qui fait pourtant partie de la même famille, celui-ci s'avère en principe bien moins regardant. Un corp de ligne en 30 Ø sera généralement employé avec succés, afin de le hisser hors de l'eau sans soucis. La plombée coulissante, devra permettre à la monture de rester positionner à l'endroit voulue malgré le courant, et l'on choisira à ces fins, un plomb de forme plate, compris entre quarante et soixante grammes, suivit d'un émerillon sans agraffe. Le bas de ligne quand à lui, d'environ soixante à soixante-dix centimètres, pourra être de même diamètre que le reste du moulinet, ou de niveau infèrieur d'une à deux tailles maximum. Il se terminera par un hameçon simple ou courbe, numéro 10 à 4 pour les plus gros sujets.
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Le sar marbré ci-dessous, appelé aussi poisson tambour, est une espèce pouvant atteindre des poids records, et lorsque ce sera le cas, il donnera beaucoup de fil à retordre aux pêcheurs, qui avant de pouvoir le mettre au sec, devront faire preuve de patience et d'abiletés.
Pour le prendre, il faudra préférer les appâts de bonnes tailles, sauf exeption pour la cordelle. La pêche au vif, qui en bord de mer fait aussi des merveilles, se pratiquera à l'aide de petits mulets ou boguillons de six à douze cms, que l'on prélèvera dans les ports en usant de micro hameçons, eschés eux même d'un soupçon de mie.
Cliché de Philippe Guillaume - éditée sur flickr.com - certains droits sont réservés par licence
Par Anders Finn Jørgensen from Copenhagen, Denmark (Diplodus annularis (wrong identification!)) [CC-BY-SA-2.0], source ici