Technique de la pêche au vif
C'est certainement la plus belle et la plus naturelle des techniques de pêche en eau douce, que l'homme aura jamais inventé. Elle permet entre autre chose, lorsqu'elle est pratiquée en surface au bouchon, de guetter la danse et l'évolution d'un poisson appât, qui tire le flotteur derrière lui, parfois de façon désespérée, surtout lorsqu'un poisson carnassier montre le bout du nez, et commence à s'y intéresser.
Applicable tout aussi bien en lac qu'en rivière, c'est une technique qui se préparera au moins la veille, car elle nécessitera l'emploie de poissonnets vivants, qu'il faudra par conséquent capturer avant le jour de votre sortie. De nombreux amateurs, possèdent d'ailleurs des viviers munis d'aérateurs, que se soi sous la formes d'aquariums ou de plus grands conteneurs, comme d'anciennes jardinères ou cuves diverses, qui permettent d'avoir facilement une réserve de vifs, afin de les utiliser à tout moment, si vous désirez en savoir plus ou trouver les matériaux nécessaires, je conseille de regarder cette page. La taille des vifs variera selon les captures recherchées, ont sélectionnera en ce qui concerne la perche, qui reste de taille raisonnable, des poissons de cinq à douze centimètres, mais pour le brochet, qui lui peut engloutir de très gros vifs, on préfèrera des appâts compris entre quinze et vingt centimètres, il en sera aussi de même sur les postes à sandre, qui sont susceptibles d'abriter les plus gros sujets.
Le vif au bouchon
La pêche au vif avec un bouchon, demandera d'être équipé d'une gamme de flotteurs comprise entre trois et trente grammes, à adapter en fonction de la grosseur de vos appâts et du carnassier recherché. Pour traquer les plus petits individus, les lignes légères donneront d'excellents résultats, avec des bouchons ne dépassant pas les 7 à 8 grs, on passera ensuite aux 8 à 15 maximum pour les sandres. Vous pourrez par contre pour le broc, monter vos lignes jusqu'à vingt & trente grammes. lancez d'une manière fluide en évitant les à coups, les vifs étant des appâts très fragiles, votre réserve risquerait de diminuer trop rapidement. C'est une technique qui demandera une attente de trente secondes à une minute, afin que le carnassier engame, le ferrage devra être ample et prononcé. Lorsque vous montez un flotteur coulissant, ce qui est la meilleur des façons de faire, car il permet de prospecter toutes les profondeurs, n'oubliez pas de glisser avant tout sur la ligne, un petit stop fil en caoutchouc, aussi appelé œuf de fourmis. Pensez de même à la perle protège nœud, qui viendra se positionner entre l'olive et l'émerillon, on préfèrera pour ce dernier les modèles à barillet, ceux à agraffes ayant beaucoup plus de chance de s'emméler lors des lancets.
Montage calé au fond de l'eau
Voici la plus simple des techniques à employer, dans la pêche des poissons carnassiers au vif, avec un montage ultra facile à réaliser, puisse qu'ici c'est une olive tout bêtemment glissée sur le corps de ligne, avec un émerillon suivit d'un hameçon, un montage que vous pouvez effectuer sur place, en moins de trente secondes..
La tirette
La pêche à la tirette est en relation directe avec la technique et le montage précédent. La différence consiste simplement à ne pas attendre à la calée, que les poissons viennent d'eux-même à trouver l'appât, mais plutôt de trouver ce dernier, en explorant peu à peu toute la superficie de votre coup. Je m'explique, vous allez lancer comme à l'habitude assez loin, puis une fois votre vif au fond de l'eau, vous le ramènerez ainsi collé au fond jusqu'à vous, par de petits mouvements de tirette, suivit d'arrêts réguliers. En agissant de la sorte, et en décalant les tirées d'environ deux mètres à chaque fois, vous parcourerez ainsi la totalité de vos postes, réveillant même les gros paresseux immobiles ou les autres opportunistes. Par contre, il sera difficile voir impossible de mettre en place cette pratique, lorsque les fonds se verront trop accrocheurs.
Le vif en mer, une esche remarquable
Les règles demeurent inchangées, les prélèvements des poissonnets se feront dans les estuaires et surtout en eaux calmes comme les ports, afin de visualiser facilement les banc de petits mulets ou d'éperlans, qui seront vos cibles de prédilections. Dure à tromper et à piquer, il sera indispensable de monter ultra fin, on optera donc pour une ligne en dix ou douze centièmes, terminée par un hameçon fin lui aussi, esché de micros miettes de pâte ou de pain, et toujours de taille inférieur à 20, au risque de rater chaque ferrage. Plus qu'ailleurs il s'agira d'être lèger et précautionneux dans l'emploie de ces vifs, étant donné qu'ils sont véritablement fragiles, des entraves et montures trop lourdes à porter, les feraient immanquablement périr à la première tentative.